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Societes et Institutions

L’impact de l’accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail

En 2013, un accord est signé pour faire évoluer les pratiques sur la qualité de vie au travail des salariés au cours des années à venir. En 2019, soit après cinq ans d’application, l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) a souhaité enquêter et mesurer l’impact de cet accord sur le terrain.

Quel effet dans les entreprises ? 

Lors de son enquête, l’ANACT a pu constater qu’après cinq an, les accords et les pratiques font beaucoup de place aux attentes des salariés en leur accordant diverses demandes : 

  • Mise en place de temps partiel
  • Revalorisation des tâches effectuées
  • Mise en place de travail à distance (télétravail)

Ce qui amène à l’apparition de nouveaux droits, de nouvelles manières de travailler, de manager les équipes, etc. L’utilisation d’un baromètre qualité de vie au travail à permis de mettre en évidence un réel progrès au sein de nombreuses entreprises, suite à la mise en place de ces différentes mesures. 

Cependant, on voit se dessiner quelques ombres au tableau, notamment du côté de l’amélioration du traitement des risques psycho sociaux où les résultats sont plus incertains. En effet, il apparaît que les entreprises limitent la question de la qualité de vie au travail à une vague notion de bien-être, où les managers sont chargés de rendre les membres de leur équipe heureux, en réduisant leur stress par exemple. 

Quelles sont les recommandations à suivre pour améliorer la QVT 

On suggère aux entreprises de réfléchir aux acteurs qu’ils vont appliquer dans le processus d’amélioration de la qualité de vie au travail. Ne pas se limiter aux salariés, aux représentants du personnel et à la DRH, mais impliquer les concepteurs et les managers dans les phases en amont de la concertation et de négociation, dans le but de nourrir le dialogue social. 

De même, on suggère de manière plus explicite dans les accords ou dans les pratiques, d’articuler les effets recherchés sur l’efficience et les effets possibles sur la santé et l’évolution des métiers. 

Exemple : réaménagement d’un atelier 

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Prenons l’exemple d’un atelier de production de pièces de voitures. En réaménageant  l’espace de travail des salariés d’une certaine manière, cela peut avoir des effets sur la répartition de la charge de travail, la vitesse de production, la fatigue des salariés, l’évolution des compétences ou la qualité des relations.

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